Résultat pour “rosier parfum d'evita”

Depuis le début de l'automne, le massif des statuaires s'est garni de nouvelles plantations avec des petits lierres venus du jardin de la Mare aux Trembles. En face le talus a accueilli des éclats d'iris tectorum dont l'une des particularités est de conserver un beau feuillage tout au long de l'année.

Toujours dans la cour, les pyracanthas apprivoisés participent à la palette automnale par leur fructification en écho au rougeoiement du cotinus, de l'érable et des cornus.

Plus délicate est la rencontre entre l'aster Lady in Black et la remontée du rosier Astronomia.

Tout en nuance également les fruits bijoux du callicarpa dans l'écrin de son feuillage automnal.

Petit arrêt sur le pic solaire produit par le cercis Hearts of Gold sous le couvert des graminées.

Dans le massif de la Lande, le cedrela au centre attend sagement le printemps pour enfin rivaliser avec le berbéris Rosy Glow et la remontée du rosier Pomponella.

Que serait l'automne sans un tapis de feuilles sous une voûte aux ramures qui s'illuminent doucement.

Les créatures du jardin profitent encore de la douceur des températures avant l'hivernage.

Le gardien de l'espace japonisant prendra lui aussi ses quartiers d'hiver.

De nouveaux venus ont élu domicile dans le roncier.

Et une petite chouette a trouvé refuge auprès de la cahute aux érables.

C'est ainsi que chaque jour le jardin écrit une nouvelle feuille.

Avant de s'évader vers d'autres horizons qui d'ailleurs nous méneront vers d'autres jardins puisque nous allons retrouver des amis jardiniers blogueurs, nous avons passé quelques jours en tête à tête avec le nôtre (pas le jardinier, le jardin).

Le jardin bleu après une année d'existence dégage malgré la sécheresse une atmosphère apaisante presque rafraîchissante. C'est fou comme l'on se met à aimer les couleurs froides en ce moment !

Les vacances c'est prendre le temps de s'initier à des techniques comme la mosaïque photos. C'est sûr maintenant des mosaïques vous allez en voir de temps en temps.

Les vacances c'est se réveiller un matin en se disant que le mobilier de jardin est bien triste dans sa livrée gris foncé et qu'un petit coup de pastel lui redonnerait le peps du vintage.

Et aucun n'y a échappé.

Comme tout droit sorti de l'univers de "2001, l'Odyssé de l'espace", un monolithe s'est posé dans le massif est. Quand les cieux seront plus cléments, nous y ferons grimper une petite persistante.

Peut-être M. Duojardin pense t'il qu'il va être temps de partir s'il ne veut pas voir le jardin customisé sous l'imagination débordante de Mme Duojardin.

Pendant ce temps beaucoup de rosiers se sont mis à remonter

malgré l'absence de pluie depuis plus d'un mois.

Et l'on part l'esprit léger à l'image des gauras et des graminées pour quelques jours laissant au liseron le temps de faire quelques circonvolutions pendant notre pérégrination.

Soyez sage notre petit monde, on revient bientôt.

mais très vite les rayons ont réchauffé l'atmophère,

le soleil jouant dans les feuillages

en composant des scènes oniriques.

Mais l'heure est à l'action, nous rêverons plus tard car des petits rosiers sont encore arrivés au Vigneau dont Moonstone (Pierre de Lune), son seul nom nous emporte déjà très loin

accompagnés de trois petits picea glauca conica qui vont s'installer dans l'espace de topiaires et surtout nous apprendre l'art de la patience.

Nettement plus rapides par l'effet, deux nouvelles potées se sont invitées sur la terrasse composées d'hellébores hâtives et de bruyères

Et puis un petit feu en fin de journée pour prendre le relais du soleil.

C'est alors que nous découvrons qu'une attaque de "boulimite" s'est propagée dans le jardin

et qu'elle n'a pas épargné le vieux saule sekka

ni le sequoia sempervirens adpressa.

Nous ignorons les conséquences de ce nouveau virus et nous sommes preneurs de toute information le concernant.

En attendant cela nous a donné des idées de décoration au jardin et c'est le rouge gorge qui en a profité.

Ce week-end nous avions le coeur léger à l'image de notre rosier Bouquet Parfait qui en décembre se révèle en rose.

Il y avait ce week-end comme un air de fête dans notre campagne. Nos voisins une fois de plus avaient transformé une pâture en parking, fauché la berme et sécurisé le passage pour rejoindre le jardin. Qu'ils en soient remerciés. Le hameau s'était prêté au jeu et tous les espaces mitoyens se voulaient accueillants.

Vous êtes venus nombreux découvrir notre petit domaine. Ce fut l'occasion de connaître de nouveaux voisins, des blogueurs anonymes, des passionnés de tout poil, des amis retrouvés.

Durant une semaine, notre petite planète verte s'était préparée au grand événement, entre tonte, taille et décoration.

Chaque acteur végétal connaissait son rôle sur le bout des branches. Le buddleja alternifolia accueillait les visiteurs de ses effluves,

tandis que des rosiers attiraient les visiteurs dans les méandres des sentiers.

Même le temps était de la partie, il a fait très beau et les haltes fraicheur ont souvent été appréciées.

Cette année les rosiers ont décidé d'être les stars et ont présenté une magnifique parade.

Ils étaient partout

éclatants de vigueur en résonnance des feuillages.

Deux jours de discussions, d'échanges d'impression, de techniques, de mots amicaux.

Il y a des moments où l'on voudrait que le temps s'arrête, ce week-end était l'un d'eux.

Un week-end comme une source de jouvance pour entretenir notre passion.

Merci à tous, passagers d'un jour pour votre présence, vos chaleureux encouragements, vous étiez aussi les acteurs de cette fête et vous l'avez rendue bien belle !

Petite balade dans le jardin ce matin après les 4 mm d'eau de la veille. Enfin elle est tombée, on n'y croyait plus mais pas question de travailler la terre pour autant. Nous voilà partis en quête des jaunes au jardin et sur les traces de Marie-Claude du blog Un p'tit coin de nature qui nous propose ce regard.

Le jaune est une couleur à résonnances multiples. Parfois il est maudit dans le jardin quand il est porté par les pissenlits et les boutons d'or et parfois il se fait précieux quand il colore les pétales du rosier Graham Thomas. C'est un de nos premiers rosiers au jardin qui depuis plus de vingt ans fait couler de l'or à chacune de ses floraisons.

Le jaune peut se faire simple et mystérieux à la fois comme un clin d'oiel de Suzanne.

Précieux à en être un tantinet ridicule, le dahlia Roi Soleil joue les astres dans le massif.

Le jaune peut se faire aussi nuance dans le coeur et dans les pétales des sauvageonnes sédentarisées.

Et puis il y a les jaunes qui nous font lever les yeux comme la clématite Tiara.

Mais le jaune n'est pas le privilège des fleurs, quand il rencontre les feuillages, il se fait source de lumière.

Janvier, le jardin comme une épure, une esquisse que tracent les ramures.

Février, premières émotions colorées d'un prunus en émoi.

Mars, les verts acidulés accompagnent le fleurissement printanier.

Avril, la neige cette année n'aura recouvert que les viburnums.

Mai, la nature tranquillement plante le décor.

Juin, il règne comme un air de fête dans le jardin.

Juillet, la fête bat son plein.

Août, il apparaît le clos rosiers-graminées que nous avions rêvé.

Septembre, comme des confettis après la grande parade fleurissent les cyclamens.

Octobre, les arbres se couvrent d'or, les feuilles tombent et les rosiers remontent encore.

Novembre, fait apparaître les formes des persistants dans le flou des caduques.

Décembre, c'est la magie des premiers givres qui estompent les couleurs.

Rien n'arrête la ronde des saisons. Bientôt avec janvier les jours vont rallonger et les bulbes en dormance s'enraciner.

A tous, amis jardiniers, blogueurs et visiteurs, Duojardin vous souhaite une belle année au jardin.

Mais nous prêchons des convaincus car l'on sait bien qu'au jardin il faut savoir prendre le temps et cultiver la patience.

Malgré la bise mordante, l'atmosphère ce jour s'est faite printanière et notre grenouille a repris ses salutations au soleil.

Une petite gelée ce matin n'a pas empêché quelques feuillus d'oser ouvrir leurs bourgeons et faire écho aux persistants.

Dans cet élan de pousse, les rosiers ne sont pas en reste et le parti est pris cette année de les laisser batifoler. Il faut dire qu'il y a deux ans la taille avait été plus que drastique, sachant que l'essentiel est composé de rosiers paysagers.

Notre petit banc de pierre semble avoir établi de bonnes connexions avec son environnement.

Un petit spot printanier comme on les aime tout en délicatesse et tellement attachant.

On a même vu un gendarme bronzer sur un lit de sedum, tout devient possible quand arrive le printemps !

Déco et mangeoire font souvent bon ménage et on trouve que celle-ci ouvre l'appétit.

Bricolage des beaux jours avec la restauration d'un vieil obélisque destiné à accompagner un Trachelospermum jasmnoides 'Variegatum'.

Quelques primevères sont venues ponctuer le chemin du Talus.

En façade, l'ambiance est encore douce et tamisée, bientôt feuillages chatoyants et floraisons apporteront leurs touches joyeuses.

Au sortir de la maison un chemin comme une invitation à descendre au jardin.

Dans le Jardin Bleu petite séance de divisions des hostas principalement des 'Blue Angel' dont on apprécie la résistante au sec et la vigueur.

Il a plu cette nuit sur le rosier Mon Jardin, Ma Maison mais dans la matinée le soleil était de retour.

Et jouait en contre-jour avec les hémérocalles et le feuillage du cercis Forest Pansy.

Cela fait maintenant cinq ans que la sanguisorba du jardin Plume fait jouer ses épis dans le vent

ainsi que la véronicastrum virgicum Fascination qui se dresse à la rencontre de la clématite Etoile de Violette et des verbena bonariensis.

Dans la lande quelques alliums sphaerocephalon jouent avec les graminées.

Contents les hydrangeas d'avoir leurs douches quasi hebdomadaires.

C'est vrai qu'il est vert le jardin cette année !

Un petit climat à l'anglaise où les sous-bois ne souffrent pas et où la salvia involucrata et l'hydrangea Sargentiana coulent des jours heureux.

Mais quand le soleil revient, les jeunes pousses s'irradient dans le soleil.

Juin a vu les bruyères s'effacer devant les rosiers et les graminées. Juin a vu la lande se faire friche fleurie.

En mars les coussins roses des bruyères moutonnaient la lande.

Et maintenant ce sont les buissons fleuris qui déversent des centaines de roses

tandis que les graminées dressent leurs premiers épis. En avant scène nous avons continué quelques plantations ce week-end dont des gauras, des echinaceas et des achillées.

Dans ce foisonnement fleuri jaillisent les miscanthus.

Qu'il est doux ce moment entre fusion et confusion, équilibre fragile d'un massif qui arrive à maturité.

Le jardin est comme une corne d'abondance dont l'exubérance nous emporte vers des ailleurs.