Publié le 29 Avril 2019

Désormais chaque jour apporte sa nouveauté au jardin, des plantes surgissent, les massifs se remplissent et les ramures se recouvrent.

Ca fleure bon

Nous voilà retombant sous le charme désuet des ancolies qui se ressèment inlassablement, s'inventant de nouvelles livrées.

Ca fleure bon

La clématite Miss Bateman en profite pour faire de l'oeil à la première rose du rosier Sombreuil.

Ca fleure bon

Une heucherella tout à fait recommandable, c'est Brass Lanter, vigoureuse, résistante au soleil et facile à multiplier par éclat. On aime particulièrement sa couleur de cuir fauve lustré.

Ca fleure bon

Rien de tel qu'un deutzia au milieu d'un massif pour envoyer des gerbes d'étoiles blanches.

Ca fleure bon

Facile à vivre, la spirée vanhouttei Gold Fountain, s'iradie de peu et sait illuminer l'arrière d'un massif.

Ca fleure bon

A priori rien ne le destinait à notre terre argileuse et calcaire mais le raphiobotrya Coppertone qui est un hybride entre l'ériobotrya et le raphiolepsis mène tranquillement sa vie depuis quatre ans et nous fait profiter de sa délicate floraison.

Ca fleure bon

Toujours aussi spectaculaire au printemps, le cedrela pointe le rose fluo. Grâce aux gelées tardives, on a bénéficié deux fois du phénomène.

Ca fleure bon

Le viburnum plicatum lanarth a ouvert son ombelle blanche.

Ca fleure bon

Progressivement nous réinstallons les hostas en pot. Ce mode de culture leur convient parfaitement, ils acceptent le soleil et ne demandent que peu d'arrosage.

Ca fleure bon

Un petit coup de fun dans le massif avec la percée de la fallopia japonica variegata. Cette variété est beaucoup plus sage que le type et tout aussi résistante. Son feuillage marbré à maturité est d'un bel effet en fond de massif.

Ca fleure bon

Dans le clos rouge et blanc, les arcades d'acers zoeschense annae se dessinent. Les rosiers taillés très fortement émettent des pousses vigoureuses et les bouleaux Jacquemontii se reforment.

Ca fleure bon

Les Cetelem se préparent pour leur campagne.

Ca fleure bon

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Printemps

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Publié le 22 Avril 2019

Quand une amie jardinière passionnée de brocante vient rendre visite au jardin, voilà que s'ajoute au décor un authentique cueille fruits que l'on s'est vite empressé de végétaliser avec des boutures de sedums, merci à toi Florence.

Quoi de neuf de Pâques au jardin ?

Quelques coups de pinceau dans le jardin bleu pour pousser l'art du détail sur les tuteurs des clématites qui ne tarderont pas à hisser le bleu.

Quoi de neuf de Pâques au jardin ?

Quelques coups de bêche dans le massif du bout de la Lande pour ajouter des phormiums tenax purpureus, en contre-point des berbéris. Restera à implanter des physocarpus Diabolo et Amber Jubilee, le tout sur un tapis d'heuchères Caramel et Purple Palace.

Quoi de neuf de Pâques au jardin ?

Simple mais efficace, le lamium purpureum ose le précieux dans les lieux les plus ingrats. Petite erreur d'identification brillamment relevée par Maryse, il s'agit du lamium orvala.

Quoi de neuf de Pâques au jardin ?

Idéales pour des touches champêtres, les scilles ou jacinthes des bois s'accordent avec les jaunes acidulés. Petite erreur d'identification relevée brillamment par Maryse, il s'agit de la jacinthe d'Espagne.

Quoi de neuf de Pâques au jardin ?
Quoi de neuf de Pâques au jardin ?

Depuis plus d'une dizaine d'années, notre hélianthemum Tomato Red s'embrase chaque printemps sur le muret de pierres.

Quoi de neuf de Pâques au jardin ?

Alors qu'au dessus de lui sur le haut du talus, la spirée thunbergii joue aux neiges éternelles.

Quoi de neuf de Pâques au jardin ?

Au pied du lavoir c'est l'acer palmatum Peaches and Cream qui déploie majestueusement sa livrée printanière devant un pied de podophyllum et des hostas ébahis.

Quoi de neuf de Pâques au jardin ?

En pot depuis quatre ans, l'acer palmatum Sumi nagashi prend son envol.

Quoi de neuf de Pâques au jardin ?

La vague de lonicera qui avait souffert de la canicule s'est repigmentée et a reçu sa première taille.

Quoi de neuf de Pâques au jardin ?

Les températures quasi estivales de ces derniers jours ont boosté la végétation et enflammé le cotinus.

Quoi de neuf de Pâques au jardin ?

Le cercis canadensis Hearts of Gold a tout pour plaire, une floraison gracile, un feuillage d'un jaune intense qui ne craint pas le soleil et qui se prolonge jusqu'à la chute des feuilles.

Quoi de neuf de Pâques au jardin ?
Quoi de neuf de Pâques au jardin ?

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Printemps

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Publié le 15 Avril 2019

Dans les massifs ça chuchotait fort et de toute part, une agitation bien compréhensible car le jardin accueillait ce jour là Philippe Perdereau, célèbre photographe des jardins. Il en a été de même pour nous quand nous avons appris sa venue il y a quelques jours. Les 24 heures que nous avons passées ensemble nous ont permis de découvrir un homme de talent et d'une grande érudition. Il est aussi quelqu'un de généreux et Mme Duojardin qui se passionne pour la photo a pu profiter des enseignements du maître. Lorsqu'il nous a montré quelques photos qu'il avait fait du jardin nous avons été impressionnés du résultat et peut-être un jour les découvrirez-vous. Pour nous, une belle rencontre humaine et chaleureuse qui nous incite a être encore plus sensibles à l'esthétisme et à la création d'ambiances.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

Nos deux cerisiers ont revêtu leur tenue d'apparat pour accompagner les dernières floraisons des narcisses.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

Dans l'espace japonisant, les acers étirent tout en délicatesse leurs premières feuilles colorées.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

Les topiaires de loniceras et de buis se remettent lentement de la sécheresse automnale. Pour l'instant la pyrale nous a oubliés.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

Un passage particulièrement parfumé en ce moment par la présence du viburnum carlcephalum tandis que le rosa chinensis commence sa floraison.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

Après les prunus, c'est la floraison des malus qui commencent et toujours aussi luxuriante celle du malus Everest.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

Plus discrète au cours de la saison, c'est au printemps qu'elle se révèle, la symphoricarpos chenaultii Brain de soleil.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

Explosives au printemps, les heuchères Caramel donnent en ce moment le meilleur d'elles-mêmes.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

Après une dizaine d'années passées en pot et la plupart du temps délaissé, notre exachorda The Bride savoure la liberté.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

On les aime les berbéris et comment ne pas succomber sous le duo de choc Admiration et Orange Rocket.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

Comment réanimer un coin d'ombre sèche ? Il suffit de récupérer dans son couloir des aspidistras poussiéreuses et délaissées et de les lâcher dans le massif en question. Un petit peu d'arrosage et la luxuriance apparaît soudainement. Nous avons découvert sur un site japonais que les aspidistras pouvaient supporter des gelées jusqu'à moins 10°. Nous avons fait l'expérience à moins 2° et ça fonctionne, elles n'ont pas bronché.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

Petit coup de coeur printanier pour l'iris tectorum variegata qui a été long à s'installer mais à la floraison si gracile. Après information donnée par Martine du jardin d'En Galinou, il s'agit en fait de l'iris japonica variegata, on la remercie pour cet éclairage.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

Relooking du coin compost, résultat d'un vif débat entre le Duo jardinier, avec la mise en place d'un mur de rondins.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

Enfin l'arrivée d'une création florale qui pour nous symbolise l'amitié d'amis jardiniers. Il nous reste à trouver une belle touffe de carex buchananii ou d'elymus pour la mettre en scène.

La photographie, relais de l'émotion au jardin ?

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Printemps

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Publié le 8 Avril 2019

Le berbéris thunbergii Atropurpurea enroulé dans sa cape carminée a retrouvé sa prestance.

Faits et effets du printemps

Le Chaenomeles superba Cameo a ajouté sa petite touche orangée à la palette de la Clairière aux roses.

Faits et effets du printemps

On utilise de plus en plus les couvre-sols et la petite vinca minor aureavariegata est intéressante à plus d'un titre dans les zones ombragées. On apprécie son feuillage lumineux et sa floraison printanière.

Faits et effets du printemps

Dans l'Espace japonisant, les ulmus Jacqueline Hillier se réveillent doucement.

Faits et effets du printemps

Nous n'aurions jamais osé mais nos gentils voisins l'ont fait en nous offrant un cornus florida Cherokee Chief. Il est vrai que le calcaire ne lui est pas favorable mais les années de compostage de feuilles dans ce massif devrait lui rendre la vie plus facile. Nous avons aussi déposé au pied une couche importante de broyat de résineux que nous allons continuer à alimenter. Mais vivons l'instant présent et profitons de sa splendide floraison sur un fond de bruyères.

Faits et effets du printemps

Dans la Clairière d'or les euonymus ont eu droit à leur première taille de mise en forme.

Faits et effets du printemps

Ephémère mais spectaculaire la floraison des amélanchiers est un bel instant printanier.

Faits et effets du printemps

Dans le Clos des graminées il y a eu une forte activité de taille tant pour les miscanthus que pour les rosiers qui ont été régénérés. Le paillis de miscanthus fait toujours son petit effet car il est très lumineux.

Faits et effets du printemps

L'acer palmatum a pris son essor. Il a pour nous la particularité intéressante d'accepter une terre calcaire.

Faits et effets du printemps

Il n'en est pas de même pour ses cousins, l'acer conspicuum Mozart que nous maintenons en pot,

Faits et effets du printemps

ainsi que notre dernière acquisition, un petit acer palmatum Garnet. Il faut parfois un peu de folie car ce n'est pas un facile à vivre.

Faits et effets du printemps

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Printemps

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Publié le 1 Avril 2019

Comme une frise en hommage à la venue du printemps, une rangée de narcisses installés à l'automne se déroule le long du chemin.

Ca se réchauffe dans les massifs et les jardiniers s'échauffent

On a un petit faible pour les narcisses poeticus actaea. Ils apportent à la fois une pointe de renouveau et du romantisme champêtre.

Ca se réchauffe dans les massifs et les jardiniers s'échauffent

Ils accompagnent comme une ponctuation les verts acidulés des arbustes. Au niveau supérieur, ce sont les prunus autumnalis rosea qui font leur show coloré.

Ca se réchauffe dans les massifs et les jardiniers s'échauffent

Tous les végétaux se réveillent et prennent des couleurs. Heuchères, euonymus, abélias, ... pointent de nouvelles pousses tendres.

Ca se réchauffe dans les massifs et les jardiniers s'échauffent

La clairière aux pintades s'est offerte sa première tonte et les physocarpus s'embrasent.

Ca se réchauffe dans les massifs et les jardiniers s'échauffent

Dans chaque massif la couleur se montre et invite à la flânerie.

Ca se réchauffe dans les massifs et les jardiniers s'échauffent

Tel un étendard printanier, le prunus nous convie jusqu'aux coins reculés du jardin.

Ca se réchauffe dans les massifs et les jardiniers s'échauffent

Comme un nuage au dessus de la Lande, le prunus subhirtella Fukabana répond encore à la palette des bruyères. Il a très mal vécu la sécheresse et la canicule et encore moins le terrain inondé durant une quinzaine de jours.

Ca se réchauffe dans les massifs et les jardiniers s'échauffent

Beaucoup plus dynamique et planté l'an dernier, cet autre prunus subhirtella Fukabana est plein de promesses.

Ca se réchauffe dans les massifs et les jardiniers s'échauffent

Les ribes sanguineum White Icicle après plusieurs années de stagnation, voire de régression semblent enfin s'adapter. Il faut dire qu'on leur a mis une bonne couche de compost en couverture.

Ca se réchauffe dans les massifs et les jardiniers s'échauffent

Cette fois-ci les gelées n'ont pas eu le loisir de mettre à mal la floraison de la pivoine arbustive Fing Dan Bai et l'on peut de nouveau admirer sa délicatesse.

Ca se réchauffe dans les massifs et les jardiniers s'échauffent

Le poncirus trifoliata nous fera bientôt profiter de son parfum et le travail d'élagage cet hiver va lui permettre de s'épanouir pleinement. 

Ca se réchauffe dans les massifs et les jardiniers s'échauffent

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Printemps

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Publié le 19 Mars 2019

Le broyat nouveau est arrivé, ce sont 6 mètres cubes de noisetiers broyés qui vont progressivement rejoindre les massifs de rosiers. Le broyat de résineux est réservé aux hydrangeas et autres végétaux qui préfèrent un sol plutôt acide. Qu'il est bon d'avoir un gentil voisin paysagiste.

Qui frappe à la porte du jardin ?

La végétation s'éveille, apportant chaque jour son lot de découvertes. Pour son deuxième printemps notre petit chaenomeles japonica Toyo Nishiki nous dévoile sa délicate floraison rosée.

Qui frappe à la porte du jardin ?

Plantée cet hiver, la clématite Alpina ose ses premières fleurs.

Qui frappe à la porte du jardin ?

Malgré notre terre calcaire qui ne l'incite pas à un fort développement, le corylopsis pauciflora répond présent à chaque printemps depuis maintenant plus de dix ans.

Qui frappe à la porte du jardin ?

Fort de cette relative réussite, nous avons adopté son cousin l'an dernier, le corylopsis spicata au pied duquel nous avons mis une bonne brouette de compost maison.

Qui frappe à la porte du jardin ?

Symbole de la grâce printanière, le prunus Kojo no mai trône en façade agrémentant chacune de nos allées et venues.

Qui frappe à la porte du jardin ?

Le prunus Snow Fountains planté il y a trois ans à l'occasion de la perte d'un être cher, ravive à chaque printemps son doux souvenir.

Qui frappe à la porte du jardin ?

Bientôt le betula utilis pendula Long Trunk se couvrira de feuillage. Profitons encore quelques temps de son graphisme ancré dans un lit de bruyères.

Qui frappe à la porte du jardin ?

Les premières feuilles commencent à se développer et déjà les érables ont la tête dans les nuages.

Qui frappe à la porte du jardin ?

Les premiers claquements de cisailles vont bientôt résonner dans le jardin.

Qui frappe à la porte du jardin ?

Les narcisses sont attendus et ne sauraient tarder. Chaque année c'est un rituel, on en plante une centaine. 

Qui frappe à la porte du jardin ?

Berbéris, cistes, euonymus, ... s'animent dans les massifs.

Qui frappe à la porte du jardin ?

Petit à petit le Talus Est se végétalise et malgré la sécheresse automnale, les euonymus retrouvent de la couleur et ce n'est que le début. Qu'il est doux ce moment où tout bascule.

Qui frappe à la porte du jardin ?

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Hiver

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Publié le 10 Mars 2019

La sortie de l'hiver est un moment favorable pour la réécriture des massifs et pour s'inventer de nouvelles histoires. Dans le massif de la Table ronde, un petit nandina domestica Lime and Lemon s'est invité et nous en avons profité pour régénérer les heuchères qui montaient, montaient, ... Chaque tête a été décapitée et replantée.

Entre deux giboulées

Dans le lieu qui précède l'espace japonisant, il y avait quelques touffes de vivaces languissantes, elles ont été remplacées par des arbustifs pour plus de structure. C'est ainsi que sont arrivés un nandina domestica Lemon and Lime, un euonymus Pierrolino dont on apprécie le feuillage éclaboussé de blanc et un nandina domestica Fire Power.

Entre deux giboulées

Et en arrière plan du massif sud c'est encore un nandina domestica Brighlight qui s'est installé, décidément les nandinas ont le vent en poupe et pour cause, ils sont pratiquement indestructibles.

Entre deux giboulées

Pas moins de six taxus baccata pyramide ont rejoint la zone ombrée à l'arrière de la clairière aux roses. L'idée de créer un espace topiaires-troncs chemine tranquillement.

Entre deux giboulées

Il faut absolument que l'on vous parle de notre nouveau copain, un couteau de jardinier façon japonaise, le Hori-hori, horriblement redoutable pour la traque des racines pivotantes, pour planter des bulbes, couper des racines. Mme Duojardin reine du désherbage est aux anges.

Entre deux giboulées

La floraison des prunus myrobolan est un moment attendu, éphémère mais tellement spectaculaire.

Entre deux giboulées

La sécheresse de l'été et de l'automne ont limité les masses fleuries des bruyères dans le Lande, seules les plus jeunes ont tiré leur épingle du jeu et hissent les couleurs.

Entre deux giboulées

Le seul magnolia qui résiste chez nous est le stellata, raison de plus pour honorer sa floraison.

Entre deux giboulées

Le vert-jaune acidulé des euphorbes se diffuse dans les massifs et ajoute sa touche printanière.

Entre deux giboulées

Un signe qui ne trompe pas sur l'arrivée de jours meilleurs, en plus de la floraison de l'edgeworthia chrysantha Nanjing gold, c'est l'arrivée à tire d'aile d'une hirondelle.

Entre deux giboulées

Le moment où on apprécie le plus les spirées vanhouttei Gold Fountain, c'est lors du débourrage.

Entre deux giboulées

Le massif du sous-bois pour nous représente bien le début du printemps avec son foisonnement de couleurs face à la nudité des ramures.

Entre deux giboulées

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Hiver

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Publié le 4 Mars 2019

C'est en compagnie d'Hélène du blog Rouge Cabane et de Joël et Ingrid du blog Le paradis d'une passionnée que nous sommes allés à la rencontre du jardin des Etamines près de Libourne en Gironde à Cabara.

Souvenir de mai

S'il est bien un jardin qui exprime la poétique de mai c'est bien celui-là. Il s'y développe un doux tourbillon de liberté, de légèreté et de créativité.

Souvenir de mai

Un jardin qui nous a fait voyager dans une succession de tableaux de charmes.

Souvenir de mai

La présence de l'eau ajoute encore à la sérénité des lieux et il y a nombre de petites pépites végétales qui se mêlent dans une végétation foisonnante.

Souvenir de mai

Ici et là des touches de déco presque intemporelles se fondent dans le paysage.

Souvenir de mai

Les allées sont autant de dédales vers des souvenirs de jardins d'enfance.

Souvenir de mai

On ne peut mieux dire.

Souvenir de mai

Un nuage de roses, une margelle moussue de puit, une gloriette ... On n'attend plus que la fée clochette !

Souvenir de mai

A l'image de cet hosta la végétation s'exprime avec luxuriance et l'on s'y sent immergé.

Souvenir de mai

Depuis 2013, un nouvel espace est venu doubler la surface initiale de 2000m2 dont l'entrée est symbolisée par un magnifique rosier et invite à poursuivre la rêverie.

Souvenir de mai

Dans cette nouvelle partie beaucoup de végétaux nous étaient inconnus et rivalisaient de beauté et d'originalité.

Souvenir de mai

Et parmi ceux-ci un splendide styrax jap. Fragant Fountain.

Souvenir de mai

Un grand merci à vous Jean-Pierre et Bertrand de nous avoir fait partager si généreusement votre amour des plantes et votre jardin à qui mai va si bien.

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Chez les autres

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Publié le 25 Février 2019

Devant un hiver aussi chaleureux, le jardin n'a pas hésité une seconde lorsqu'on lui a proposé quelques séances de lifting. Dans le massif que l'on nomme Taillis, nous avons déplanté les rosiers grimpants qui commençaient à souffrir de l'ombrage pour les remplacer par des végétaux qui supportent l'ombre claire. 

Allez on bouge

Tout en profitant au passage de la floraison de ce splendide hellébore,

Allez on bouge

nous avons installé plusieurs fougères pour naturaliser l'espace

Allez on bouge

et divisé les carex morrowii Irish Green et Ice Dance. Ce sont des carex que l'on apprécie particulièrement car ils supportent l'ombre sèche sans coup férir.

Allez on bouge

Comme on aime bien les feuillages persistants colorés, un ligustrum Colombine, des osmanthus hétérophyllus tricolor ont été mis en tête de massif avec pour parfumer le tout, un sarcoccoca ruscifolia. Lorsque l'on voit l'état d'avancement végétatif de la pivoine arbustive, on espère que mars ne va pas lui jouer un vilain tour.

Allez on bouge

Autre chantier de restauration avec l'espace japonisant où nous avons remplacé une partie des bruyères. Il faut dire qu'elles avaient quatorze ans de bons et de loyaux services et s'étaient lignifiées au fil du temps. Adieu le temps des pots rouges, les petits pinus mugo qui y résidaient rêvaient tellement de liberté. Fred du jardin du Mayet si tu passes dans le coin, les pots rouges t'attendent.

Allez on bouge

Les deux premières années les bruyères sont des plantes sensibles à la sécheresse. A la plantation il ne faut pas hésiter à les ancrer solidement jusqu'aux premières fleurs dans la terre.

Allez on bouge

Les acers qui étaient contenus dans des pots blancs ont été rempotés dans des pots gris pour une ambiance plus neutre qui valorisera leur feuillage.

Allez on bouge

Les travaux jardiniers se sont poursuivis avec les tailles du laurier, du phormium et des hydrangeas. Il restera à diviser les hostas pour de nouvelles potées.

Allez on bouge

L'atmosphère presque estivale nous a donné des envies de peinture extérieure dont ont bénéficié les petites fleurs en métal.

Allez on bouge

On s'est même fait une nouvelle copine que l'on s'est vite empressé d'installer sur un petit lit de sedum. A priori la fontaine l'inspire. 

Allez on bouge

Après toute cette agitation et sur les conseils de la grenouille, un peu de contemplation avec l'hamamélis Arnold Promise irisé de soleil

Allez on bouge

et l'éclosion de la floraison d'un prunus.

Allez on bouge

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Jardin en chantier

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Publié le 15 Février 2019

Si les gelées blanches matinales sont là pour nous rappeler que nous sommes en février, très vite au fil de la journée c'est une atmosphère printanière qui plane sur le jardin.

On dirait que ce serait le printemps

Et c'est sous le soleil que l'on poursuit les plantations. Un lot de jeunes bruyères est venu remplacer dans la Lande les vétéranes épuisées par la canicule.

On dirait que ce serait le printemps

Notre gentil voisin nous a fait cadeau d'un splendide salix Hakuro Nishiki qui s'est rapidement retrouvé au centre de la fontaine végétale. On a hâte de le voir se transformer en un dôme éclaboussé de blanc et de rose.

On dirait que ce serait le printemps

Mais l'heure n'est pas à la rêverie car nous avons à affronter une horde épineuse de 300 rosiers. Cette année nous passons à la taille drastique car beaucoup ont un âge avancé et ont besoin d'être aérés et rajeunis.

On dirait que ce serait le printemps

Mme Duojardin a démarré cet hiver un répertoire sur les conifères du jardin et l'identification sur le terrain s'annonce être une tâche ardue ...

On dirait que ce serait le printemps

car au fil des années la collection s'est agrandie

On dirait que ce serait le printemps

avec souvent un manque de rigueur dans la conservation des étiquettes et des chromos. Amateurs avertis des confères il y a du travail chez nous. wink

On dirait que ce serait le printemps

Quel plaisir de renouer avec les fleurs comme dans le massif du Talus où galanthus et euonymus s'associent dans le vert et le blanc.

On dirait que ce serait le printemps

Le temps est revenu pour les hellébores de s'unir aux potées pour un frémissement printanier.

On dirait que ce serait le printemps

Comme une invitation à la promenade, les hellébores commencent à se dresser dans les massifs.

On dirait que ce serait le printemps

La variété Candy Love reste une valeur sûre par sa vigueur et la durée de sa floraison.

On dirait que ce serait le printemps

Mais les orientalis qui se resèment facilement permettent de constituer des groupements importants.

Un nouveau cycle au jardin commence comme une nouvelle histoire à écrire.

On dirait que ce serait le printemps

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Rédigé par Duo Jardin

Publié dans #Hiver

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